Quelques jours seulement après avoir annoncé une première expérimentation concluante sur la bande des 3,5 GHz avec Nokia, SFR enfonce le clou. L’opérateur a réalisé hier, en présence de la presse, un nouveau test en conditions réelles, c’est-à-dire hors de ses laboratoires, sans chambre anéchoïque, et avec un terminal « pré-commercial ». A savoir un boîtier déjà plus proche que ce que sera amené à utiliser le commun des mortels (ci-contre).
Ce matériel a été fourni par Huawei, de même que l’antenne active 5G, reposant sur la technologie massive MIMO. Dotée de 64 transmetteurs et 64 récepteurs (contre 2 ou 4 en 4G), celui-ci doit permettre « d’accroître significativement la capacité radio, et de pouvoir offrir un débit élevé à un maximum d’utilisateurs sur un même site radio », précise l’opérateur dans son communiqué.
L’installation a permis d’établir un débit pic de 1,6 Gb/s et de réaliser du streaming de contenus, précise-t-il. Ce toujours dans la bande des 3,5 GHz, conformément aux spécifications édictées par le 3GPP pour cette norme transitoire 5G NR, qui préfigure la véritable 5G de demain.
SFR en a profité pour rappeler que plusieurs villes seraient équipées dès l’année prochaine, pour un lancement commercial prévu en 2020.