De la 37e à la 24e place : la France a effectué un bond conséquent dans le dernier classement mondial des débits, publié par le comparateur télécom britannique Cable, sur la base de tests réalisés par M-Lab. Pour rappel, M-Lab (pour Measurement Lab) est une plate-forme open source de recherche sur les débits. Elle est pilotée par un consortium à but non lucratif impliquant grands groupes (Google, Netflix) et universitaires. Cette 2e édition porte sur 200 pays, et s'appuie sur un total de 163 millions de tests de débit.
Débit fixe en France : de 13 à 24 Mb/s en un an
Dans la livraison de résultats compilée par Cable, le débit moyen constaté en France s’affiche à 24,23 Mb/s sur la période juin 2017-mai 2018. Un chiffre qui résulte de plus d’un million de tests émanant de 320 000 adresses IP distinctes. Le résultat est presque doublé par rapport à la période précédente, durant laquelle le débit moyen français plafonnait à 13,43 Mb/s.
Une belle avancée, dont on ne pourra s’empêcher de noter la concomitance avec la poussée, ces deux dernières années, des abonnements THD et FttH (+64% et +100% respectivement entre fin juin 2016 et fin mars 2018). La progression constatée par l’étude Cable/M-lab l’illustre sans doute en partie. Avec toutes les précautions qui s’imposent vis-à-vis des protocoles de mesure de débit, auxquels l’Arcep consacre un long chapitre dans son dernier rapport sur l’Etat de l’Internet en France.
Un point au passage sur la méthodologie : l’objectif des tests M-lab n’est pas de mesurer la capacité maximale des connexions mais de « refléter de manière réaliste l’expérience utilisateur en conditions réelles ». Raison pour laquelle ses données reposent « essentiellement sur des mesures réalisées en wi-fi, reflétant l’usage en conditions réelles », précise la note explicative fournie par Cable.
Consulter l'étude Worldwide broadband speed league 2018 sur le site de Cable