Un petit ouf mais un grand flou. Si InfraNum, très inquiète en mars, constate avec "satisfaction" que la filière ne "s'est jamais arrêtée" pendant la crise du coronavirus, elle ne s'inquiète pas moins des conditions de la reprise. Les "nécessaires activités de maintenance" ont pu se poursuivre ; il s'agit à présent de faire le point sur les conditions de redémarrage de la production.
La fédération des industriels des infrastructures numériques a ainsi commandé aux cabinets Ernst & Young et Tactis une étude d'impact sur l'économie du déploiement de la fibre optique, de l'impact sur la santé des acteurs de la filière et de l'emploi à la soutenabilité des "engagements calendaires", parmi lesquels le Très Haut Débit pour tous à horizon 2022.
"Reconstruire autrement"
L'initiative doit déboucher sur un "chiffrage financier" des répercussions de l'épisode Covid, afin de justifier l'octroi de "mesures précises" à destination des infrastructures numériques dans le cadre du futur plan de relance de l'économie attendu en septembre. Avec, au passage, l'ambition de "reconstruire autrement", annonce InfraNum. Cette étude d'impact sera ainsi l'occasion, fait savoir la fédération, de présenter un "plan de réorganisation" de la filière afin de lui permettre d'aller "vers plus de résilience et de développement durable".