« Nouvelles orientations stratégiques » pour Ozone, qui annonce aujourd’hui son désengagement de l’Internet par satellite. Le fournisseur d’accès entend désormais se concentrer les autres technologies susceptibles d’apporter du très haut débit en zone rurale. Face au potentiel de la fibre qu'Ozone commercialise sur les RIP, ou du THD Radio, que sa maison-mère Nomotech exploite ou espère déployer sur plusieurs départements, le satellite restait une solution de repli pesant relativement peu dans l’activité du groupe.
Pour assurer une continuité de services à ses clients satellite, Ozone passe la main à Nordnet, qui reprendra son parc de clients « à compter du 1er janvier 2019 ». Les fournisseurs d’accès précisent dans un communiqué commun que ce changement « s’effectuera dans le respect des conditions techniques et contractuelles qui les lient actuellement à Ozone, c’est-à-dire qu’il n’y aura aucun impact sur le prix de leur abonnement, ni sur les services associés ».
Nouvelle concentration dans le satellite
Trois après la reprise de l’activité satellite d’Alsatis, Nordnet récidive avec Ozone. La filiale d’Orange, n°1 du secteur en France, y trouvera là un appoint à ses quelque 40 000 abonnés. Son principal concurrent, Europasat, émanation du groupe britannique Bigblu Broadband, avait quant à lui repris l'activité de Vivéole, Sat2Way, Connexion Verte ou encore IDHD ces dernières années, ce qui lui permet de revendiquer un parc de 12 000 abonnés. Entre les deux poids lourds, ne reste plus que deux offres alternatives, celle de Numerisat ainsi que celle de l’Allemand SkyDSL, présent un peu partout en Europe.