Y a-t-il des interactions prévues entre le mobile et la box ?
A l'heure actuelle, il y a la possibilité de se connecter au réseau de box en Wi-Fi. Nous avons déjà eu beaucoup de travail sur le déploiement du réseau, de toute l'infrastructure donc ce n'est pas la priorité dans l'immédiat.
En terme de contenus et de services, Free n'a pas apporté de produit-phare dans son offre mobile comme de la télévision ou de la musique. Comment cela se fait-il ?
Nous sommes dans une approche où nous considérons que chacun va chercher ce qu'il veut où il veut. Les opérateurs ont inclus la TV uniquement parce qu'il y avait la réduction de TVA mais personne ne regarde la télévision sur son mobile. Pour la musique, vous la trouvez suffisamment facilement sur Internet sans avoir besoin d'une offre spécifique.
Quel est le budget marketing de Free Mobile ? Y a-t-il une campagne de pub prévue ?
Aujourd'hui zéro euro, et pour ce qui est de la campagne, vous verrez...
En mettant en place une offre avec 3 Go de fair use incluant tous les usages data et les appels illimités, que pouvez-vous dire aux clients qui ont peur d'être confrontés à des problèmes de réseau (surcharge, panne...) ?
Le réseau que nous construisons actuellement, et qui a pour vocation de couvrir 90 % de la population d'ici 2018, est d'excellente qualité. Il est le dernier construit, donc le moins chargé et doté des technologies les plus avancées.
Aujourd'hui, il couvre un peu plus de 30 % de la population et, pour le reste, le réseau d'Orange n'est pas le pire réseau français. Nous testons le handover (passage d'un réseau à l'autre) depuis 3 mois et c'est totalement transparent, ça fonctionne très bien.
Nous avons construit le réseau mobile comme un appendice du réseau fixe. Nous avons notre backbone, notre cœur de réseau, et on raccorde à des antennes sur les toits. Quelque part, en termes de structure technique, c'est pratiquement plus simple qu'un réseau fixe. Après, la complexité vient du fait que nous avons des bailleurs en face de nous.
Free envisage-t-il d'internationaliser ses activités ? Notamment au niveau européen ?
Non, les télécoms sont des marchés très nationaux. Il y a beaucoup de relations avec les pouvoirs publics pour les licences, les terminaisons d'appels, etc. On ne va pas aller faire ça en Angleterre ou ailleurs.
The Phone House avait évoqué la commercialisation des offres Free Mobile à la sortie. Est-ce toujours d'actualité ?
C'est un petit peu dans les rêves de Phone House surtout ! On s'était rencontrés pour discuter mais il n'y a rien de concret.
L'offre sera donc uniquement disponible chez vous. Quel est le projet de développement des boutiques ?
On a lancé une dizaine de boutiques mais avec les autorisations administratives, la finalisation des baux, cela prend du temps. On veut arriver à une première phase de test avec une quinzaine de boutiques pour voir ce que ça donne. Ensuite, au-delà, la logique serait d'arriver à une centaine.